Deux personnes au travail qui ont l'air blasé

Article / 3 min. de lecture - mise en ligne le 18/11/2022

Comment les entreprises peuvent-elles faire face au quiet quitting ?

Selon les experts CoachHub, le coaching est la clé pour motiver les employés et éviter les écueils du quiet quitting.

Ne faire que le strict minimum au travail : voilà ce qui caractérise le quiet quitting. Nouvelle réponse à la culture de la surproductivité (plus connue dans les pays anglophones sous le terme d’« hustle culture »), cette tendance ne consiste pas à quitter son emploi, mais plutôt à éviter d'en faire plus que nécessaire.

Cette tendance, popularisée sur les réseaux sociaux, met en avant le bouleversement des priorités en matière d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ce phénomène, qui invite ainsi les collaborateurs à repenser leur identité et leurs critères de valorisation personnelle, se généralise et touche désormais les collaborateurs à tous niveaux.

L’arrivée du quiet-quitting coïncide avec l’arrivée d’une nouvelle génération de travailleurs, qui refuse de définir sa vie sur la base de sa carrière professionnelle. En effet, beaucoup d’entre eux accordent plus d'importance aux activités non professionnelles et préfèrent investir leur temps et leur énergie dans le développement d'une identité distincte de leur rôle professionnel.

Comment le coaching peut accroître l'engagement des employés et réduire les risques de quiet quitting

La motivation et l’engagement des employés augmentent s’ils se sentent soutenus dans leur environnement de travail et dans leur recherche d’impact et de sens. C'est précisément par le coaching que l'entreprise peut montrer qu'elle s’investit dans de l'épanouissement personnel et du bien-être de ses collaborateurs. Le coaching devient ainsi un outil précieux pour combattre ce nouveau phénomène, en agissant sur certaines sphères fondamentales, comme le suggèrent les experts de CoachHub, le leader mondial du coaching digital.

1. Reconquérir les personnes démotivées

Le coaching aide les employés démotivés à se fixer des objectifs réalistes et stimulants. En discutant de manière constructive de leurs aspirations et de leurs ambitions pour le futur, ils se sentiront d’autant plus engagés dans la réalisation de leurs objectifs. Selon les dernières enquêtes, 37 % des Français sont concernés par le quiet quitting et 45 % d’entre eux font “juste ce qu’il faut” au travail. Grâce à des séances de coaching régulières, les salariés se sentiront accompagnés et auront un espace sécurisé pour retrouver de la motivation et du sens, dont ils ont besoin pour se sentir épanouis et s'engager pleinement dans leur travail.

2. Investir dans le bien-être des collaborateurs

Si les employés considèrent que le travail contribue positivement à leur vie, ils seront plus à même de s’investir dans leurs activités. Le coaching en entreprise offre la possibilité de cultiver le bien-être et réduit le sentiment de désengagement.

3. Améliorer la rétention

Si les employés perçoivent que leur employeur se soucie de leur bien-être, de leur développement professionnel et de leurs intérêts, ils auront tendance à rester plus naturellement au sein de l'entreprise et donner le meilleur d'eux-mêmes. Le coaching est une stratégie permettant de cultiver la loyauté et de retenir ses talents car cela démontre l’engagement et l'investissement de l’organisation vis-à-vis d’eux.

4. Éviter l'épuisement professionnel

Il faut toutefois rester vigilant, car l’employé engagé dans une démarche de quiet-quitting n'est pas toujours un employé démotivé qui refuse de faire des heures supplémentaires ou d'effectuer des tâches qui ne sont pas spécifiées dans son contrat. Il peut aussi s'agir d'une personne qui a dépensé toute son énergie jusqu'au burnout, l'épuisement physique et mental. Une situation qui concerne 34 % des salariés en France. Le quiet quitting peut alors se présenter comme une porte de sortie pour les employés stressés, surmenés, qui ne reçoivent que peu ou pas de gratification. C’est ici que peut intervenir le coaching, qui permet d'identifier les employés démotivés ou au bord de l'épuisement, de les impliquer et de les soutenir avant qu'ils ne jettent l'éponge.

Tout en contribuant à protéger l'équilibre, le bien-être mental et la vie en dehors du travail, le quiet quitting est également l'excuse parfaite pour les personnes apathiques qui ne souhaitent pas s'impliquer. Cette tendance est un indicateur clair des changements déclenchés par l'entrée d'une nouvelle génération de professionnels dans le monde du travail.

Le quiet quitting ne doit pas inquiéter les entreprises qui s'intéressent au bien-être de leurs employés et leur proposent des programmes de soutien ou de coaching pour résoudre les problèmes. En investissant dans l'implication du personnel, les organisations peuvent facilement éviter les effets les plus néfastes du quiet quitting.


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