Plus d’1 million d’emplois créés grâce aux startups en France

Selon la dernière étude de France Digitale réalisée avec Actual group, les startups Françaises auraient créé plus d'un million d’emplois.

France Digitale, la plus grande association de startups et investisseurs en Europe, a dévoilé à l’occasion de son HR Day une étude sur l’emploi dans les startups en France, réalisée en partenariat avec Actual group, acteur sur le marché du travail et de l’emploi en France.

À l’heure où la tech mondiale connaît des turbulences, l’étude révèle que l’écosystème français emploi plus d’1 million d’e personne partout en France et dans tous les secteurs. L’analyse des parcours d’employés en startups démontre aussi que les startups embauchent à tous les niveaux de formation et pour 85 % de ces emplois des postes en CDI. Enfin, l’étude met en lumière les 5 postes qui émergeront dans les startups ces 3 prochaines années.

Les startups créent de l’emploi partout en France et dans l’ensemble de l’économie

Les startups françaises sont aujourd’hui à l'origine de plus d'un million d'emplois, partout en France, et dans tous les secteurs, en particulier dans celui du logiciel et des technologies de l’information (qui comprend notamment les startups du SaaS, de l’IA, du gaming, des apps, de la cyber, de la blockchain, du cloud et de l’IT) suivi par les services, l’industrie, la finance et la santé. Maya Noël, directrice générale de France Digitale précise : « En France, c'est 1 emploi sur 25 qui est créé, directement ou indirectement, grâce aux startups. Une performance qui souligne l’impact grandissant de notre écosystème dans toute l’économie. Mieux encore, d’ici 1 an, nous projetons a minima 50,000 créations de poste supplémentaires par les startups dont ⅓ en dehors de l’Ile-de- France. Des chiffres qui témoignent de l’importance pour nos startups de recruter les bons profils pour faire grandir leurs projets. Un sujet sur lequel France Digitale se mobilise depuis maintenant 10 ans ».

Tous les talents ont une place dans l’aventure startup

Un des enseignements forts de l’analyse des employés de startups souligne qu’il n’y a pas de profil type pour travailler en startup. Si les effectifs sont majoritairement jeunes (70 % des employés ont moins de 30 ans dont 1 sur 3 occupe des postes exécutifs), toutes les formations - grandes écoles, universités, formations accélérées - mènent aux startups. Preuve en est, 20 % des employés en startup ont un profil Bac+/- 3, et exercent des métiers variés : commerciaux, chargés de relations clients, développeurs, administrateurs de bases de données,... La représentation des femmes - un tiers des effectifs en startups - continue de progresser, notamment dans les métiers de la tech. Ainsi, la moitié des data analysts sont des femmes, mais elles ne représentent encore que 20% des data scientists ou 12 % des développeurs. « Les startups sont porteuses d’une réelle dynamique d’emplois qui traverse toute l’économie, y compris dans les écosystèmes locaux. Cette dynamique vient également rayonner sur l’ensemble des entreprises, petites et grandes, qui se nourrissent de ces innovations et doivent plus que jamais accélérer leur transformation numérique. C’est pour répondre à ce besoin croissant en compétences qu’Actual group porte en France le projet Holberton qui vise à former des développeurs dont les entreprises ont besoin pour continuer de grandir. » indique Bruno Sola, Chief Digital Officer d’Actual group.

Les métiers de demain sont déjà dans les startups

Alors que le recrutement reste un frein pour + de 60% des startups*, cette étude révèle pour la première fois les 5 métiers dont les startups auront de plus en plus besoin dans les 3 ans à venir.

Au-delà des métiers tech classiques et toujours pénuriques (développeurs, experts data et IA...), ces 5 métiers sont :

• Les comptables carbone et biodiversité, signe de la place grandissante de la RSE et des reporting extra financiers dans les startups
• Les rôles X-Ops pour améliorer l’efficacité et l’exécution opérationnelle dans toutes les équipes ;
• Les directions d’affaires publiques pour aider à analyser l’impact et anticiper les nombreuses réglementations dans le numérique
• Les chief freelance officers pour accompagner l’aspiration grandissante des employés à la flexibilité permise par Les postes de freelances
• Les « sales enablers » ou l’évolution des postes de commerciaux en facilitateurs de vente pour accompagner la transition vers une vente de plus en plus consultative.