La startup Figures lève 6,8 millions d'euros

Figures, application de rémunération en temps réel, annonce une levée de 6,8 millions d'euros pour poursuivre son développement européen.

À peine deux ans après son lancement et après avoir levé 1,7 million d’euros en 2021, la startup française Figures annonce une nouvelle levée de fonds (seed) de 6,8 millions d’euros menée par Point Nine. À cette occasion, les investisseurs historiques BPI France, via son fonds Digital Ventures, Seedcamp et Kima Ventures réinvestissent également. De plus, 2 nouveaux partenaires (Acadian, Entrée) ainsi que plusieurs business angels se sont ajoutés à ce tour de table.

Figures, l’application pour une rémunération équitable

Avec Figures, les startups et scale-ups européennes disposent d’une application de rémunération en temps réel, pour une politique salariale juste. Grâce à cette opération et suite à l’acquisition de Payspective, son homologue britannique, Figures poursuit son déploiement en Europe avec un objectif de 1000 clients d’ici la fin de l’année. Comptant déjà 6 clients parmi les entreprises du CAC40, Figures ambitionne aussi de continuer son expansion sur le marché des entreprises traditionnelles. Figures compile des données de rémunérations de 50 000 employés venant de 700 startups et scale-ups en Europe juste.

Interrogé sur les enjeux de la structuration de la politique de rémunération pour les entreprises, Virgile Raingeard, CEO de Figures répond : « Il y en a plusieurs ! Tout d'abord, entre l'inflation et l'instabilité du marché, il est difficile de se repérer et de savoir comment cela impacte les salaires. Est-ce qu'ils augmentent encore ? Plus du tout ? Sur certains métiers uniquement ? Quid de la rémunération en télétravail ? On ne peut plus naviguer à vue dans cet environnement qui change constamment. Ensuite, la transparence dans les salaires est un sujet de plus en plus important. Outre les changements légaux à venir qui vont obliger les employeurs à se dévoiler un peu plus, les employés demandent davantage de comptes à leurs employeurs. Dans un contexte de "Grande Démission", répondre à ces attentes devient un enjeu critique. Les entreprises ne peuvent plus bricoler lorsqu'il s'agit de politique salariale : l'impact sur leur image, le bien être de leurs salariés et leur capacité à les retenir en dépend. »

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